A la veille du salon de Farnborough, Tony Fernandes était à Toulouse en visite chez Airbus. Le fondateur du groupe AirAsia a indiqué le 3 juillet qu’il s’était déplacé pour discuter de l’avenir de sa commande d’A330neo pour sa compagnie long-courrier AirAsia X. Si elle figure au carnet de commandes d’Airbus avec des livraisons qui doivent débuter à la fin de l’année, Tony Fernandes semble avoir gardé des marges de manoeuvre.
« Nous avons commandé l’A330 mais pour confirmer définitivement la commande, nous devons nous assurer que le prix est le bon. Que la performance est bonne. Que le moteur est bon. Que les avances de paiement sont justes. Que la performance de la version à 251 tonnes est bonne. Si tout est bon, c’est l’avion dont nous rêvions et pour lequel nous nous sommes battus et nous pourrions en commander davantage. Sinon… », a-t-il écrit sur Twitter, ajoutant dans un autre tweet : « vraiment, nous avons besoin de plus. »
La menace est donc bien tempérée puisqu’une nouvelle commande est également envisagée – et sa concrétisation serait un signe très fort pour le programme. AirAsia X attend aujourd’hui 66 exemplaires de l’A330neo et est particulièrement intéressée par la version à 251 tonnes (contre 242 tonnes pour la version standard) qui lui permettrait de relier Kuala Lumpur à Londres. D’ailleurs, les besoins de la compagnie ont contribué au développement de cette version à masse maximale au décollage accrue. Mais Tony Fernandes avait également déjà indiqué qu’il envisageait l’intégration d’A350 (dont il a dix exemplaires en commande), voire du 787-10.
Par ailleurs, il a réaffirmé son intérêt pour l’A321neo. Pour cet appareil également, il envisage davantage de commandes.