S’il n’a plus rien à prouver en Asie, l’ATR a encore du travail à abattre pour s’imposer en Amérique du Nord. C’est pourquoi ATR a lancé sa première tournée de démonstration aux Etats-Unis et au Canada le 2 mai, à Toronto. Elle durera jusqu’au 13 mai et implique un ATR 72-600, qui fera un arrêt par la convention annuelle de l’association des compagnies régionales à Charlotte.
ATR explique que 2 000 appareils régionaux sont en service rien qu’aux Etats-Unis, la majorité d’entre eux étant des jets. Or 30% des routes qu’ils opèrent sont longues de moins de 500 km, distance sur laquelle le biturbopropulseur s’estime imbattable en termes de coûts.
Par ailleurs, les flottes régionales sont en plein renouvellement et les compagnies aériennes en profitent pour retirer du service les appareils les moins capacitaires (autour de 50 sièges) pour les remplacer par des avions plus gros. L’ATR 72-600 a donc un coup à jouer.
Cependant, il vient s’opposer au Q400 de Bombardier sur son marché.