Airbus Helicopters fait un pas de plus vers une meilleure intégration de ses différentes entités françaises, allemandes et espagnoles. L’hélicoptériste vient de recevoir, le 5 février, un agrément d’organisme de production (POA – Part-21G) unique de la part de l’Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA). Il remplace les certifications nationales jusque-là en vigueur. Ce POA vient compléter l’agrément d’organisme de conception (DOA – Part-21J) unique reçu en 2016. La mise en place de ce cadre commun à tous les sites des trois pays doit contribuer à simplifier et améliorer leur collaboration industrielle.
Christian Cornille, vice-président exécutif chargé de l’Industrie chez Airbus Helicopters, a salué cette obtention. « Je tiens à féliciter nos équipes et à remercier l’EASA pour leur soutien dans la réalisation de cette étape importante, qui permettra de rationaliser les processus de certification associés à nos activités de fabrication, de créer des synergies et d’améliorer notre compétitivité, a-t-il ainsi déclaré. La mise en oeuvre ce POA unique nous permet de travailler en tant qu’entreprise véritablement intégrée et nous assure que nos différents sites ne sont plus considérés comme des fournisseurs les uns des autres d’un point de vue réglementaire. »
Le dirigeant d’Airbus Helicopters est rejoint par Ralf Erckmann, directeur adjoint des Normes de vol de l’EASA : « Un POA unique est d’une grande valeur pour Airbus Helicopters, car il assure la continuité de ses procédures de production entre ses différents sites européens et répond aux normes de sécurité européennes les plus strictes. »
Cette démarche entre notamment dans le cadre de la stratégie industrielle d’Airbus Helicopters de spécialisation de ses sites en Europe, comme c’est déjà le cas pour les pales à Dugny (Seine-Saint-Denis), les sous-ensembles arrière (poutres de queue équipées) à Albacete, en Espagne, ou encore les parties centrales de fuselage à Donauwörth, en Allemagne. Cette stratégie – qui vise à réduire les doublons au profit de processus plus industriels – va accroître les échanges entre les différentes usines européennes et nécessite donc une organisation robuste.