Airbus a été contraint de réviser ses ambitions à la baisse pour cette année. Citant des difficultés persistantes dans sa chaîne d’approvisionnement et principalement dans les domaines des moteurs, des cabines et des aérostructures, l’avionneur ne vise plus la livraison « que » de 770 appareils en 2024, contre 800 dans les précédentes prévisions.
Cet objectif reste supérieur au niveau atteint en 2023 et traduit tout de même l’augmentation des cadences de production, puisqu’Airbus avait alors livré 735 appareils.
En ce qui concerne le programme A320neo, l’augmentation des cadences pour atteindre 75 appareils produits par mois se poursuit mais l’objectif devrait désormais être atteint en 2027, et non plus 2026.
En parallèle, un audit réalisé dans les activités spatiales a révélé de nouvelles difficultés commerciales et techniques à surmonter. Le groupe a donc enregistré des charges supplémentaires de 900 millions d’euros dans les comptes du premier semestre, liées à la mise à jour des hypothèses sur les calendriers, la charge de travail, les sources d’approvisionnement, les risques et les coûts sur la durée de vie de certains programmes de télécommunications, de navigation et d’observation.
L’objectif financier a donc lui aussi été ajusté : l’EBIT annuel devrait se situer autour de 5,5 milliards d’euros, au lieu des 6,5 à 7 milliards d’euros initialement visés.