Philippe Petitcolin, Directeur général du groupe Safran a fait le point sur les activités liées aux services à l’occasion de la présentation des résultats annuels du groupe aéronautique le 24 février.
La plus forte progression de cette activité concerne les services liés aux équipements aéronautiques avec une augmentation de 10,5% du chiffre d’affaires (en euros) en 2016, portée par la dynamique des freins carbones (Safran Landing Systems) ainsi que par les services liés aux nacelles. Cela représente 31,8% du chiffre d’affaires total de la branche Equipements de Safran (5,145 milliards d’euros), en progression de 2 points en un an.
Le groupe aéronautique français précise d’ailleurs que l’A320neo a d’ailleurs contribué avec les premières livraisons de stocks de pièces de rechange pour les 6 compagnies opérant avec les monocouloirs Airbus équipés de LEAP-1A (Safran Nacelles).
Les freins carbone Safran équipent désormais près de 8 200 avions (au 31 décembre) soit une progression de 9,3% par rapport à l’année précédente.
L’ensemble des services touchant les branches Propulsion du groupe Safran (activités civile et militaire) affiche quant à elle une croissance de 7,3% en un an (en euros) avec une très nette progression des services pour les moteurs militaires. Les services ont ainsi contribués à hauteur de 57% du chiffre d’affaires total de l’ensemble des activités Propulsion de Safran en 2016.
Les services pour moteurs civils affichent à eux seuls une hausse de 6,9% (en dollars) sur la période avec une forte progression du chiffre d’affaires durant les premier et deuxième trimestres (progression supérieure à 8%), ainsi qu’au quatrième (+12,5%).
Cette belle performance est toujours portée par l’augmentation des ventes de pièces de rechange pour les réacteurs de la famille CFM56 et des GE90 (augmentation des flottes), ainsi que par les prestations de services (contrats d’entretien globaux).
Seule ombre au tableau, la baisse constatée (de l’ordre de 5%) des services pour les turbines d’hélicoptères (Safran Helicopter Engines) qui accusent logiquement le contre coup de la baisse du nombre d’heures de vol sur le secteur Oil & Gas, ainsi que de l’immobilisation d’une grande partie de la flotte de H225 et AS332 L2 civils.