SR Technics va étendre ses services aux moteurs de nouvelle génération. L’activité Engine Services de la grande société de maintenance suisse annonce avoir commencé à développer de nouveaux services MRO pour le réacteur LEAP-1B de CFM International, la motorisation exclusive de la dernière génération de 737 de Boeing (737 MAX). Selon SR Technics, la mise en place de cette nouvelle capacité s’appuie sur ses relations solides avec CFM International et ses sociétés mères GE Aviation et Safran Aircraft Engines, ainsi que sur sa vaste expérience de plus de 2200 visites en atelier effectuées sur des réacteurs CFM56.
Les nouveaux services seront mis en oeuvre par son shop moteur de Kloten (Zurich), SR Technics étant convaincu de pouvoir établir ses capacités initiales sur le LEAP-1B en moins d’un an, avec une première certification des autorités visée au premier trimestre 2022.
« Nous sommes extrêmement enthousiastes à l’idée d’étendre nos offres MRO pour moteurs en ajoutant le LEAP-1B à la gamme de moteurs SR Technics, et nous allons bientôt étendre notre assistance aux clients. Cela constitue une avancée naturelle et essentiellement nécessaire pour SR Technics en plus des services que nous fournissons déjà pour la maintenance en ligne sur le Boeing 737 MAX », a déclaré Florent Leforestier, Directeur des nouveaux moteurs chez SR Technics, en charge de l’introduction des nouvelles capacités. Pour Gaël Méheust, le PDG de CFM International, l’ajout du LEAP-1B « est une extension naturelle » compte tenu de la relation de longue date entretue avec SR Technics et de « la qualité du travail » fourni aux clients.
L’atelier moteur l’ancienne division maintenance de Swissair et de SR Group à Kloten était jusqu’à présent concentré sur les familles de réacteurs CFM56 et PW4000. Le repositionnement stratégique adopté l’année dernière par la société MRO suisse pour s’adapter à l’environnement du marché après la pandémie mise désormais plus particulièrement sur les services moteurs, une activité porteuse qui permet en plus de partiellement venir compenser ses coûts de main-d’oeuvre importants qui sont directement liés à sa position géographique à Zurich, ville où le coût de la vie figure parmi les plus élevés au monde.