A l’occasion d’un événement autour de la mise en pratique de l’U-space, la Commission européenne a adopté un ensemble de mesures visant à permettre l’intégration des opérations de taxis aériens et de drones dans l’espace aérien, de manière à ce qu’elles soient aussi sûres que celles de l’aviation. Elles permettent d’harmoniser la réglementation dans les Etats membres et d’améliorer la surveillance et les normes de sécurité opérationnelle.
La Commission européenne a identifié deux catégories distinctes d’opérations en VTOL (aéronefs pouvant décoller et atterrir verticalement) : celles des taxis aériens (pilotés et effectuant des vols commerciaux courts à la demande) et celles des drones (sans pilotes et réalisant des missions spécifiques). Pour toutes, de nouvelles exigences et procédures de certification de navigabilité vont être définies, tenant compte à la fois des risques sur l’intégrité physique et des risques de sécurité numérique.
En ce qui concerne les taxis aériens, des exigences communes ont été imposées pour la délivrance de licence de pilotage et les règles d’intégration dans l’espace aérien : comment définir les trajectoires de vol, règles de décollage et d’atterrissage… Par ailleurs, des règles spécifiques ont été esquissées pour permettre à ces VTOL d’assurer des missions de service public, telles que des services médicaux d’urgence ou des opérations de sauvetage.
« Cette initiative promet de libérer tout le potentiel d’une mobilité aérienne innovante, en établissant de nouvelles normes pour le transport urbain au 21e siècle et au-delà », affirme la commissaire chargée des transports, Adina Vălean.
Ces mesures s’inscrivent dans le cadre de la stratégie de l’Union européenne concernant les drones et la nouvelle mobilité aérienne dans l’U-space, qui possède une réglementation spécifique depuis 2023. L’U-space désigne les espaces aériens autorisés à accueillir l’exploitation de drones.