Si le suivi des aéronefs a semblé être écarté des préoccupations de l’IATA en cette 73e assemblée générale, il n’en est rien. D’autres sujets plus brûlants sont venus effacer celui-ci de l’ordre du jour mais l’association continue de travailler avec l’OACI pour s’assurer qu’un nouveau MH370 ne se reproduise pas. Gilberto Lopez Meyer, SVP Safety & Flight Operations de l’IATA, a rappelé les lignes directrices de l’amélioration du suivi.
Il a commencé par rappeler que l’OACI avait travaillé sur deux cas de figure : le suivi normal et celui en cas de détresse. Pour le premier, « le travail de l’OACI s’est achevé en mars. Nous avons maintenant les standards et les orientations qui mèneront à l’installation d’un système sur tous les aéronefs d’ici novembre 2018, qui indique leur position au plus toutes les quinze minutes ». Certaines compagnies, comme Qatar Airways, s’en sont déjà équipées. « Si quelque chose d’anormal survient, le système a basculer dans un mode où il enverra des informations toutes les minutes. […] Nous voulons que tous les avions aient ce système, où qu’ils soient basés. Bien sûr, ce n’est pas facile et c’est très cher ».
Par ailleurs, l’OACI travaille également à un autre dispositif pour faciliter la récupération des données des enregistreurs de vol en cas d’accident. « A partir de 2021, un nouveau standard sera mis en place grâce auquel tous les avions de nouvelle génération devront être équipés de l’une de ses options : soit un système d’enregistreurs éjectables qui seront détachés de l’avion en cas d’accident imminent, soit un système d’envoi au sol en continu de certains paramètres des enregistreurs », a annoncé Gilberto Lopez Meyer.