La fabrication additive arrive dans la production en série. Après GE Aviation, ou Safran Helicopter Engines, c’est au tour d’Airbus de franchir le pas. Le constructeur européen a annoncé, le 13 septembre, avoir installé pour la première fois une pièce en impression 3D métallique sur l’un de ses appareils de série, en l’occurrence un A350.
La pièce en question se situe sous l’aile de l’appareil, sur le mat réacteur (réalisé par l’usine Airbus de Saint-Eloi, près de Toulouse). Elle a été réalisée en titane avec une technologie ALM (Additive layer manufacturing) sur lit de poudre métallique. La conception de la pièce a été faite à l’aide d’outils de conception assistée par ordinateur (CAO). Airbus n’a pas précisé s’il s’agissait de fusion laser ou par faisceau d’électrons.
Jusque-là, Airbus avait déjà installé des pièces en fabrication additive, dont des éléments de fixation cabine et du circuit d’air, mais uniquement sur des prototypes de l’A320 et de l’A350. Airbus avait également monté un bloc vannes d’actionneur de spoiler imprimé en 3D par Liebherr-Aerospace sur la voilure d’un A380.