Engagée depuis une semaine en Méditerranée suite à l’accident du vol MS804 d’Egyptair, la Marine nationale est partie prenante des recherches internationales, toujours en cours, pour localiser les débris et les enregistreurs de vol.
Initialement en mission pour le compte de l’opération EUNAVFORMED/Sophia, un Falcon 50M avait rapidement été « retaské » dès le jeudi 19 mai dans la matinée, afin de participer aux opérations de recherche. Un Atlantique 2 a pris le relais de l’avion de surveillance maritime le 20 mai et effectue depuis des missions « quasi-quotidiennes ». L’ATL2, déployé depuis La Sude, en Crète, comptabilise actuellement 22 heures de vol sur zone.
Un patrouilleur de haute mer, l’EV Jacoubet, a par ailleurs atteint la zone de recherche le 23 mai après avoir quitté son port base de Toulon trois jours plus tôt.