Opération de grande envergure, le défilé du 14 juillet mettra à l’honneur cette année la jeunesse, avec les 20 ans de la professionnalisation de l’armée, mais également la Marseillaise. En l’air, pas moins de 54 avions pour le défilé d’ouverture et 29 hélicoptères (ainsi qu’un avion) pour le défilé de clôture, qui sera suivi par un tableau final composé de trois avions.
Evoluant à 1 000 pieds, pour une vitesse de 300 noeuds pour les avions à réaction et 180 noeuds pour les avions à hélices, les aéronefs décolleront depuis les bases aériennes d’Avord, d’Orléans, d’Évreux, de Villacoublay et de Paris.
Le défilé aérien d’ouverture sera composé de plusieurs blocs, qui suivront les huit Alphajet de la Patrouille de France en configuration « Tour Eiffel », symbole et soutien de la candidature de Paris aux JO 2024. Le second bloc rendra hommage aux 100 ans de l’escadron de chasse 2/4 « La Fayette » sur Mirage 2000N, avant le passage d’un E-3F AWACS, suivi de quatre Mirage 2000-5 symbolisant la protection du territoire national. Quatre Rafale C représenteront le box « connaissance, anticipation, intervention », ils laisseront la place à un C-135 et quatre Mirage 2000D pour la projection de puissance.
Quatre Mirage 2000 RDI et deux Alphajet figureront la préparation opérationnelle des équipages, suivis d’un C-135 et de trois Rafale B des forces aériennes stratégiques. La composante « formation et entraînement » sera évoquée par le passage de deux Alphajet NG et un Alphajet NG belge, ainsi que trois Xingu, tandis que la projection de puissance de la Marine nationale verra évoluer trois Rafale M, ainsi qu’un E-2C Hawkeye, suivis d’un Atlantique 2 et d’un Falcon 50M pour la patrouille et la surveillance maritimes. Un temps envisagé, le passage de Super Etendard Modernisés n’a finalement pas été retenu, les vétérans de l’aéronavale ayant été retirés du service actif le 12 juillet à Landivisiau.
L’A400M du CIET 340 sera suivi de son ancêtre, un C-160 Transall, accompagné de deux CASA. Un Falcon 900 figurera la capacité d’évacuations stratégiques, précédant un King Air 200 et un Dash 8 de la Sécurité civile.
Le défilé aérien de clôture mettra comme à son habitude les voilures tournantes à l’honneur, qui défileront à 400 pieds, à une vitesse de 90 noeuds : un Puma, un Cougar et deux NH90 pour la mission Hephaïstos et la mission antiterrorisme, un Tigre HAP, une Gazelle et un Caracal pour les opérations spéciales, un Tigre HAP, un Tigre HAD, une Gazelle et un Puma PC pour la dimension « attaque », tout comme la dimension « assaut ». Le module « extraction immédiate » sera symbolisé par un Tigre HAP et un PUMA, tandis que le combat et la sauvegarde aéromaritimes seront représentés par deux NH90 NFH, un Panther et un Dauphin. Un EC145 et deux EC135 de la gendarmerie nationale précéderont ensuite un EC145 de la Sécurité civile, qui laissera la place à un Puma et deux Fennec pour le box « protection du territoire et secours aux populations ». Enfin, clou du défilé, l’engagement BSS/RCA, avec le passage d’un MC-130J de l’US Air Force, nacelles de ravitaillement en vol déployées, suivi de deux Caracal.
Le tableau final sera constitué de deux Alphajet et d’un Extra 330 de l’Équipe de voltige aérienne, piloté par le capitaine Alexandre Orlowski, par ailleurs champion du monde voltige aérienne, avec un journaliste en place arrière.
Les unités de l’armée de l’air défilant au sol comprendront l’École d’enseignement technique, l’École de l’air, l’École de formation des sous-officiers, la BA 116 de Luxeuil. Les pompiers de l’air seront mis à l’honneur pour leur 70ème anniversaire, tout comme les 100 ans de 14 escadrilles (BR 117 et BR 120 de l’ET 88 « Larzac », F118, F119 et F121 de l’ET 3/61 «Poitou », BR 228 de l’EEA 54 « Dunkerque », SPA 73 et SPA 78 de l’AJets 2/8 « Nice », SPA 75 de l’EC2/3 « Champagne », SPA 77 et SPA 79 de l’EC 1/7 « Provence », SPA 81 et N124 de l’EC 2/4 « La Fayette » et BR 224 de l’ET 3/60 « Estérel »).