Évoquée en 2014, l’intégration de l’escadron d’hélicoptères 1/67 « Pyrénées » au Commandement des opérations spéciales (COS) se met progressivement en place, au travers de la certification « FS » des équipages, « répondant au besoin de renforcement des capacités des forces spéciales », selon leur commandant, le général Grégoire de Saint-Quentin.
L’armée de l’air a ainsi constitué une capacité initiale, composée « d’un plot de deux Caracal, au plus, avec ses deux équipages qualifiés forces spéciales, pour une durée limitée dans le temps », disponible au profit du COS depuis le mois de janvier 2016. Prochaine étape selon le général de Saint-Quentin, auditionné par la Commission de la Défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale, « la projection de deux Caracal sans limitation de durée (personnel, matériels, soutien…) ».
Concernant les capacités de transmission, le commandant du COS évoque des « adaptations actuellement à l’étude chez les industriels » pour maintenir une liaison satellitaire avec les Caracal (et les Cougar). Comme l’explique le GCOS (Général commandant les opérations spéciales), « lorsque nous effectuons un raid de 1 500 kilomètres dans la nuit, il suffit que le C-130 ne soit pas en mesure de faire le relais pour perdre la liaison. […] Une telle situation n’est pas satisfaisante ».
L’harmonisation des flottes devrait par ailleurs permettre le regroupement de l’ensemble de la flotte de Caracal sur la BA 120 de Cazaux.
Le GCOS mise également sur la capacité de ravitaillement en vol des Caracal, prévue à partir de 2019 suite à l’acquisition de deux KC-130J. Elle « ouvrira un mode d’action complémentaire » et permettra d’offrir « une allonge significative et de nouvelles capacités de pénétration prometteuses ».