Le centre de formation des techniciens de la sécurité de l’armée de l’air (CFTSAA) et les pompiers de l’air célèbrent ce 3 juin sur la BA 120 de Cazaux leurs 70 ans. Un peu moins de 1 500 personnels, répartis en 19 escadrons de sécurité incendie et sauvetage (ESIS), composent le corps des pompiers de l’air, tandis que le CFTSAA dispose de 61 personnels.
Spécialisés dans la gestion des incendies sur aéronefs militaires, les pompiers de l’air assurent la sécurité des équipages et des aéronefs militaires, mais oeuvrent également pour la protection incendie des bases aériennes, effectuent des missions de secours à personne et sont chargés « du contrôle et du suivi des activités liées à la composante aéroportée de dissuasion » sur les bases à vocation nucléaire (Istres, Avord, Saint-Dizier). Les pompiers de l’air assurent également depuis 2008 la défense NRBC (nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique), et sont de fait capables d’intervenir dans le domaine de la détection, de la protection, de la décontamination et de la gestion de crise.
Le CFTSAA constitue quant à lui « le centre de formation et d’entraînement de l’ensemble des pompiers aéronautiques du ministère de la Défense », selon les mots de son commandant, le lieutenant-colonel Jacques Ville. Il accueille environ 1 500 stagiaires par an, des trois armées, mais aussi de la brigade des sapeurs-pompiers, des pompiers des centres d’essais en vol, des aérodromes civils, et également des stagiaires belges, africains et moyen-orientaux. Le centre a notamment à sa disposition des simulateurs permettant de reproduire la propagation de flammes suite à un crash, mais aussi un simulateur de feu localisé, plutôt dédié aux feux internes ou externes d’un aéronef de transport. Vingt-six aéronefs déclassés permettent aux stagiaires de s’entraîner selon différentes configurations.