On savait airBaltic satisfaite de ses CSeries, en faisant l’article à chaque salon international. On savait également que la low-cost était à la recherche d’une flotte de remplacement pour son Q400, avec des capacités plus importante. Le choix est fait : airBaltic se dirige vers une flotte homogène de CS300. Elle a passé une commande ferme auprès de Bombardier pour trente CS300, dont les livraisons doivent débuter au quatrième trimestre 2019.
La valeur de la commande est estimée à 2,9 milliards de dollars mais elle pourrait atteindre 5,9 milliards de dollars si les quinze options et quinze droits d’achat qu’airBaltic a assurés étaient exercés.
AirBaltic a à ce jour reçu huit exemplaires de sa commande initiale pour vingt appareils. Malgré les retards de livraison dus aux problèmes industriels du motoriste Pratt & Whitney, la compagnie est pleinement satisfaite de ses avions, qui ont grandement amélioré son service à bord et ses performances économiques (ils remplacent des 737-300 et 500).
Martin Gauss, le président de la compagnie, avait fait connaître son intention de passer une nouvelle commande de jets depuis plus d’un an. Souhaitant malgré tout conserver une once de suspense, il indiquait que la compagnie hésitait entre les E2 d’Embraer et les CSeries de Bombardier pour fournir le jet qui remplacerait sa flotte de douze Q400 – les biturbopropulseurs étant devenus trop petits pour ses opérations et arrivant en fin de leasing – et lui permettrait ensuite d’augmenter le nombre de ses appareils. Le choix du CS300 est complètement logique : airBaltic se dote d’une flotte uniforme, d’un profil fidèle au business model auquel elle se réfère.
« Nous débutons maintenant la mise en oeuvre de notre nouvelle stratégie – Destination 2025 – qui planifie l’expansion des opérations d’airBaltic. Un élément critique de cette stratégie est l’introduction d’une flotte plus capacitaire, entièrement constituée de CS300, qui est l’avion le plus adapté aux marchés que nous opérons », a résumé Martin Gauss. Les 737 et les Q400 auront tous quitté la flotte d’ici trois ans.