Le centre de complétion A330 d’Airbus à Tianjin est désormais officiellement opérationnel. Le nouveau C&DC (Completion and delivery centre) de l’avionneur a en effet été inauguré le 20 septembre. Pour célébrer cette nouvelle implantation en Chine, un premier A330 a été livré depuis le centre à Tianjin Airlines.
Le C&DC se situe sur le même site que la ligne d’assemblage final de la famille A320. Celle-ci, inaugurée en 2008 et qui livre désormais quatre monocouloirs chaque mois, était la première ligne d’assemblage de l’avionneur hors d’Europe. De même, le C&DC est le premier centre de finition et de livraison de gros-porteurs d’Airbus en dehors du Vieux continent. Ce qui fait dire à Fabrice Brégier, directeur général délégué d’Airbus et président d’Airbus Commercial Aircraft : « L’inauguration de notre C&DC A330 de Tianjin, ainsi que la première de toute une série de livraisons, marque une nouvelle étape dans le processus d’expansion internationale d’Airbus et met en lumière notre forte coopération avec nos partenaires chinois. »
Le centre de complétion sera chargé de toutes les activités de finalisation des A330, à savoir l’aménagement cabine, la peinture, certains essais en vol, le vol de réception et celui de livraison. Il dispose d’un atelier peinture, d’un hangar de pesage et d’un hangar principal, couvrant 16 800 m² et pouvant accueillir trois A330.
L’A330 livré à Tianjin Airlines a été équipé à Toulouse par des employés chinois et européens de l’avionneur. Cent cinquante employés chinois ont déjà été formés au siège d’Airbus et travailleront dans le C&DC. A terme, il doit employer 250 personnes et livrer deux A330 par mois (ceci à partir du début de l’année 2019).L’objectif pour Airbus est également de favoriser de la création de partenariats avec les équipementiers chinois.
L’avionneur entend également conforter sa position dans le pays, qui abrite 202 A330 opérés par neuf compagnies aériennes. Mais dans le même temps, il profitera de cette nouvelle assise pour tenter de pousser son A380, pour lequel il évalue les besoins chinois à une soixantaine d’appareils.