L’aéronautique semble de plus en plus sensible à la fertilisation croisée. Rien à voir avec une technique agricole : il s’agit de combiner les compétences et les connaissances d’acteurs venus de divers secteurs industriels. C’est ainsi qu’Airbus vient de signer, le 18 décembre, un protocole d’accord (MoU) avec Williams Advanced Engineering, la branche ingénierie du groupe Williams. Ils doivent ainsi explorer les possibles domaines de collaboration technologique.
Williams Advanced Engineering pourrait notamment apporter son expérience en termes de matériaux composites légers et de batteries électriques sur des projets comme Zephyr, le programme de pseudo-satellite à haute altitude (HAPS) d’Airbus.
Le bureau de design britannique a notamment travaillé sur la conception et la production des batteries des voitures de course électriques engagées dans le championnat du Monde de Formule E. Il bénéficie également de l’expérience acquise par Williams Grand Prix Engineering en Formule 1, sur les matériaux, l’aérodynamique et la thermodynamique, même s’il ne participe pas directement aux travaux de l’écurie. Williams Advanced Engineering a enfin déjà réalisé des projets dans l’aéronautique et collabore avec des grands noms du secteur comme BAE Systems et Thales.