Après la levée des sanctions économiques envers l’Iran, les Etats-Unis se sont tout de même laissé le temps de la réflexion avant de permettre à Boeing d’avancer ses pions dans le pays du Moyen-Orient. Mais l’avionneur est désormais autorisé à ouvrir des négociations avec les compagnies iraniennes et détient un certificat spécial pour cela depuis le 18 février.
« Nous avons demandé et reçu une licence pour évaluer les besoins en avions commerciaux des compagnies iraniennes approuvées par les Etats-Unis », a indiqué l’avionneur américain.
Boeing va ainsi pouvoir entrer en action face à Airbus, qui n’a pas attendu longtemps pour poser un pied dans le pays. L’avionneur européen a signé des accords portant sur l’acquisition de 118 appareils d’une valeur de 25 milliards de dollars à la fin du mois de janvier. Mais le potentiel reste très grand puisque les besoins des compagnies iraniennes sont estimés à 500 appareils, dont 300 gros-porteurs – pour une flotte vétuste qui frôle actuellement les 150 appareils.
Le Canada a également autorisé Bombardier à négocier avec les compagnies iraniennes, alors qu’Iran Air a déjà acquis une quarantaine d’ATR.