L’accord est signé. ATR a annoncé le 1er février qu’Iran Air avait choisi d’acquérir une quarantaine d’ATR 72-600, vingt fermes et vingt en option. La valeur des biturbopropulseurs est estimée à un milliard d’euros.
Patrick de Castelbajac, le président d’ATR, avait indiqué dès le 21 janvier qu’il espérait une commande d’une cinquantaine d’appareils de la part de l’Iran, dont 25 cette année. La visite du président Hassan Rohani et du ministre des Transports Abbas Ahmad Akhoundi en Italie et en France la semaine dernière a accéléré les négociations et mené à la signature de ce premier accord. Il s’appuie sur le soutien des agences gouvernementales de crédit à l’export, Sace (Italie) et Coface (France).
Iran Air utilisera ces appareils sur ses liaisons domestiques. Le président de la compagnie, Farhad Parvaresh, avait par ailleurs également évoqué l’idée de créer une compagnie régionale spécifique pour opérer des appareils de 50 à 100 places sur son marché intérieur. Actuellement, la compagnie exploite seize Fokker 100 d’une moyenne d’âge de 23 ans sur son réseau régional.
Enfin, le ministre du Développement des infrastructures Ashgar Fakhreih Kashan avait évoqué de son côté des dates de livraison débutant dès 2016.
Le potentiel d’ATR est extrêmement important en Iran. Non seulement, la vétusté de la flotte du pays requiert un important renouvellement mais la flotte court-courrier est essentiellement composée de Fokker. Seule Iran Aseman Airlines exploite des ATR aujourd’hui.