Après avoir évalué la possibilité d’acquérir des A330neo et des 787-9, Air Premia a arrêté son choix. La start-up sud-coréenne a décidé de lancer ses opérations avec une flotte uniquement composée de Boeing 787-9 à partir de septembre 2020. Ils seront acquis en leasing, la compagnie ayant annoncé le 1er février la signature de lettres d’intention avec plusieurs lessors.
Les trois premiers 787-9 devraient être livrés en 2020, les deux autres devant les rejoindre l’année suivante. Mais Air Premia prévoit déjà d’acquérir d’autres appareils et de les intégrer à un rythme de deux par an afin d’atteindre une flotte de dix 787-9 au bout de cinq ans d’opérations.
Basée à Incheon, elle desservira initialement des destinations asiatiques : Hanoi et Ho-Chi-Minh-Ville au Vietnam, Tokyo et Osaka au Japon et Hong-Kong. Toutes ces villes seront reliées à Séoul dès la première année. Par la suite, dès 2021, les missions des Dreamliner devraient s’allonger puisque la compagnie envisage de desservir l’Amérique du nord (Los Angeles, San José, Honolulu et Vancouver), l’Europe (Berlin ou Munich) et l’Australie (Cairns).
Air Premia compte donc se positionner sur des liaisons où la demande est très forte. Elle compte se différencier de ses concurrentes par son modèle hybride. Les 787 n’abriteront pas de classes affaires ni Première mais seront aménagés en configuration biclasse de 56 fauteuils de Premium Economy et 253 sièges de classe économique. Les avantages par rapport aux concurrentes low-cost se trouveront au niveau du pitch (35 pouces en classe économique et 42 pouces en premium Economy) et des services, le repas et un bagage étant inclus dans le billet. Un service de connexion Wi-Fi sera également disponible gratuitement.
La start-up a réussi à lever 180 millions de dollars pour son démarrage. Elle a déposé une demande de certificat de transporteur aérien en novembre 2018 et attend la réponse des autorités sud-coréennes au cours du premier trimestre.