Celeste se prépare à rencontrer le président de la région Bretagne et la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) pour assurer son avenir. La compagnie bretonne s’inquiète en effet pour sa capacité à survivre alors que les autorités tardent à lui délivrer sa licence d’exploitation.
Détentrice de son certificat de transporteur aérien, elle a déjà son premier appareil peint à ses couleurs depuis novembre dernier (un CRJ1000 anciennement exploité par HOP!) et ses équipes sont prêtes pour le lancement.
Elle souligne l’urgence de sa situation : « Si elle ne peut pas lancer ses opérations très rapidement, Celeste n’aura d’autre choix que de cesser ses activités avant même son décollage, aboutissant à un retour en arrière incompréhensible et inenvisageable pour l’ensemble des porteurs du projet et de ses soutiens publics et privés. Les conséquences de cette absence de décision ou d’un refus de la part de l’administration seraient nombreuses : perte des emplois et des investissements réalisés jusque-là, désenclavement économique freiné, perte de valeur ajoutée locale et abandon de parts de marché au bénéfice de compagnies aériennes étrangères », énumère-t-elle dans un communiqué.
Celeste a été créée en 2021 à Morlaix avec le soutien des collectivités locales et de plusieurs entrepreneurs de la région pour oeuvrer au désenclavement de la Bretagne, après que plusieurs autres compagnies se sont désengagées, créant un déficit de solutions pour se déplacer. Elle espérait lancer ses opérations à la fin de l’année 2023.