easyJet veut restructurer ses opérations en France. Les principales implications de son projet sont la fermeture de sa base de Toulouse d’ici mars 2025 et la mise en place d’un plan de départ volontaire, que la compagnie qualifie de « limité ». Elle vient donc d’ouvrir des consultations auprès de ses partenaires sociaux pour négocier les modalités du plan.
La volonté de fermer la base de Toulouse est liée à la lenteur de la reprise sur le marché intérieur après la crise sanitaire, qui souffre notamment de la baisse des voyages d’affaires. Associée à la pression inflationniste, elle grève les capacités d’easyJet à investir en France, affirme la low-cost britannique. Elle ne compte pas pour autant déserter la ville rose, qui restera desservie « en tant que destination » depuis la France et l’international.
Les deux appareils qui y sont aujourd’hui basés seront transférés vers d’autres bases françaises. La base compte également 125 employés ; ceux touchés par cette décision devraient se voir proposer une mutation sur une autre base française – elle en compte six autres : Paris CDG, Paris Orly, Lyon, Bordeaux, Nantes et Nice – ou un soutien dans la recherche d’un nouveau poste.
En parallèle, easyJet souhaite transférer un appareil actuellement basé à CDG vers Orly. Elle compte également mettre en oeuvre un plan de départ volontaire concernant le personnel de cabine de trois de ses bases. La compagnie n’a pas précisé lesquelles mais indique que le plan touche moins de trente postes.
Ces décisions doivent permettre à easyJet de se donner les moyens de poursuivre son développement en France, d’une autre manière, et de consolider sa place de deuxième compagnie aérienne en France. Elle explique notamment qu’elle va augmenter de 5 % ses capacités dans l’Hexagone au cours de la saison hiver. Elle emploie actuellement 1 800 salariés en France, sous contrat français.