L’annonce était très attendue, le projet ayant été longtemps mûri. JetBlue a annoncé le 11 avril qu’elle allait à son tour tenter de bousculer les lignes sur le transatlantique en lançant sa première ligne européenne vers Londres à partir de 2021. Pour assurer ses opérations, elle a converti treize des 85 A321neo de son carnet de commandes en A321LR.
« Londres est la plus grande métropole que JetBlue ne dessert pas encore depuis New York et Boston et nous ne pourrions être plus heureux de changer cela dans les années à venir. Les tarifs pratiqués aujourd’hui par les compagnies sur ces liaisons, en particulier dans les classes premium, ont de quoi faire rougir », résume Joanna Geraghty, la directrice Opérations de la compagnie, qui voit la capitale britannique comme un « marché naturel ». JetBlue va donc tenter de se faire une place sur un marché dominé par de puissantes coentreprises et disputé par des compagnies low-cost avec un modèle de base sans service.
JetBlue a choisi de rester sur son positionnement un petit peu décalé, avec un grand contrôle de ses coûts mais un service à bord très attractif. Elle travaille notamment à une version transatlantique de son produit de classe affaires Mint (disponible sur les vols transcontinentaux et vers les Caraïbes), qui devrait compter davantage de fauteuils convertibles en lits plats que sur les A321 actuellement en service. Aujourd’hui, le service de JetBlue se distingue également par un pitch plus grand que chez ses concurrentes (y compris en classe économique et malgré un resserrement des rangées avec la nouvelle configuration adoptée), un service de télévision live, l’accès au wifi…
A noter que l’aéroport londonien de destination n’a pas encore été dévoilé.