A l’occasion du salon Top Résa qui se déroule actuellement à Paris, La Compagnie a présenté ce que sera la cabine de ses futurs A321neo. « Cette présentation est une étape-clef dans le développement de La Compagnie et montre que les codes changent », affirme en préambule Jean-Charles Périno, son directeur commercial et marketing. En effet, si la signature de la commande était déjà un événement en soi, la possibilité de montrer l’aménagement, même sous la forme d’une animation en réalité virtuelle, rend plus concrète la transformation qui va s’opérer et rapproche l’échéance de l’entrée en service du premier Airbus, prévue pour avril.
Le changement de flotte amènera de grandes améliorations dans le produit. La Compagnie a fait le choix d’équiper ses appareils de fauteuils Diamond de Rockwell Collins, larges de 50 cm (contre 46 cm actuellement) et se transformant en lit horizontal de 192 cm de long, quand le produit actuel est plat mais incliné à 175°. Par ailleurs, le confort sera accru grâce à un surmatelas intégré au siège.
L’autre grande amélioration portera sur le système de divertissement. La Compagnie abandonne le modèle actuel (mise à disposition d’iPad pour chaque passager) au profit de l’installation du système Rave de Zodiac Inflight Innovations, avec des écrans de 15.7 pouces. De même, elle fait le choix de la connectivité, qui sera fournie par ViaSat et offrira au voyageur la possibilité de bénéficier d’un débit similaire à celui dont il profite chez lui.
Quelques ajustements seront également réalisés au niveau de la restauration, même si le concept restera le même.
Les A321neo compteront 76 fauteuils, soit deux de plus que les 757. Leur mise en service est prévue en avril et en septembre 2019 mais elle provoquera une forte augmentation de capacité, de l’ordre de 30% sur l’année, car les 757 ne quitteront pas la flotte au rythme des livraisons. Le premier devrait sortir en automne (à l’échéance de son contrat de leasing) – le bail du second court jusqu’en 2021.
© La Compagnie
Jean-Charles Périno a témoigné de sa grande satisfaction concernant les six premiers mois d’opérations à Orly : « nous sommes ravis, d’autant plus que nous n’avons pas encore le meilleur d’Orly puisque la jonction ouvre l’année prochaine. » La Compagnie a pu confirmer que la plateforme attirait beaucoup les voyageurs et l’un des signes de cette appétence est l’évolution du nombre de « self connectors », qui a pris trois points de pourcentage depuis le 22 avril, date du déménagement. « Ceci a été réalisé sans faire de promotion particulière, vous pouvez imaginer le potentiel. » Le choix est en effet accru pour des vols vers l’Europe et la province. Quant au service « worldwide by easyJet », il reste aujourd’hui cantonné à la distribution mais La Compagnie n’exclut pas d’autres partenariats pour faciliter le pré/post-acheminement des passagers, sans pour autant courir après. « Aux Etats-Unis, notre deuxième marché, c’est la Floride, le troisième c’est la Californie et le quatrième, le Texas, alors que nous desservons New York. Si nous pouvons faciliter l’expérience client, nous le ferons. Mais le client trouve de quoi faire son self connect. »