L’Union européenne a annoncé le 8 janvier qu’elle avait approuvé la fusion de FedEx et TNT. Elle n’a même pas eu besoin d’imposer de conditions, jugeant que les activités des deux intégrateurs avaient peu de similarités en termes géographiques et que leur rapprochement ne mettait donc pas en danger le niveau de concurrence dans le domaine du transport de petits colis.
L’enquête avait été ouverte en juillet 2015, le projet de rachat de TNT par FedEx ayant été dévoilé en avril. Il a par ailleurs déjà reçu l’aval des autorités américaines.
L’Europe a expliqué que FedEx avait un réseau européen « de faible densité » qui ne lui permettait pas jusqu’alors d’exercer une pression concurrentielle importante sur TNT, DHL et UPS. Au contraire, TNT privilégie les marchés intra-européens et est assez peu présent sur le secteur extracommunautaire. La réunion des deux activités, finalement très complémentaires, n’affaiblira donc pas la concurrence.
Plus rien ne s’oppose désormais à la conclusion de la transaction de 4,4 milliards d’euros, qui devrait donc être clôturée au cours du premier semestre. FedEx prévoit de conserver le hub de TNT à Liège.