A l’occasion du salon ITB qui se déroule actuellement à Berlin, Qatar Airways a organisé une grande conférence pour présenter ses nouveautés le 9 mars. La compagnie a ainsi dévoilé quatorze nouvelles destinations qui intègreront son réseau en 2016 et 2017, partout dans le monde, une annonce qui montre qu’elle ne compte pas lever le pied sur son expansion. Parmi elles figure Nice qui sera réintroduite au réseau en 2017 à raison de cinq vols par semaine.
Par ailleurs, Akbar Al Baker a annoncé qu’il allait attaquer Delta sur ses terres en inaugurant Atlanta le 1er juin, « parce que c’est elle qui dirige l’attaque contre les compagnies du Golfe. » Une autre destination va refaire son apparition dans le programme de vols : les Seychelles. L’archipel devrait de nouveau être desservi à partir du mois de décembre, « j’espère en A320neo », a précisé le CEO de Qatar Airways.
Revenant sur le report de la livraison du premier appareil (qui devait avoir lieu en décembre 2015), il a rappelé que le problème venait de Pratt & Whitney. « Je ne pense pas que ce moteur ait été testé de façon adéquate, en particulier en ce qui concerne les températures dans lesquelles les appareils de Qatar Airways vont opérer. Nous n’accepterons l’A320neo que lorsque nous serons certains qu’il peut opérer en toute sécurité et fiabilité, en respectant ses promesses en termes de performance. »
Il a également fait le point sur sa commande d’A380. Lorsque les prix du baril de pétrole étaient au plus haut, trois appareils ont vu leur livraison repoussée d’un an à fin 2016, fin 2017 et début 2018. Maintenant que « les prix ont baissé, l’A380 est redevenu très performant. » Les appareils seront donc réceptionnés comme prévu et, cerise sur le gâteau, Qatar Airways envisage même de « convertir les trois options de nous avons si les prix se stabilisent à leur niveau actuel, c’est-à-dire autour de 60 dollars le baril. »
Il a toutefois souligné que la baisse des prix du pétrole n’était pas qu’une bonne nouvelle. En effet, elle s’est accompagnée d’une baisse du yield de la classe premium, car les voyageurs d’affaires liés à l’industrie du pétrole voyagent moins.