Aéroports de Paris n’est pas seul sur les rangs pour prendre en charge la rénovation des aéroports en Iran. Vinci Airports a également conclu un protocole d’accord avec l’Iran Airports Company le 28 janvier, remportant la concession des plateformes de Machhad et d’Ispahan.
Le protocole d’accord devrait se confirmer dans le courant de l’année pour confier à Vinci la rénovation, l’extension et d’exploitation des deuxième et cinquième aéroports iraniens. Ils ont respectivement accueilli 8,2 et 2,6 millions de passagers en 2014.
Aéroports de Paris est quant à lui en négociations exclusives pour entreprendre le même chantier mais sur la plateforme internationale de Téhéran (Imam Khomeini). L’objectif est en effet de rénover l’actuel terminal mais aussi d’en construire plusieurs autres (jusqu’à trois) afin de multiplier par cinq les capacités de l’aéroport.
La flotte n’est donc pas la seule à avoir soif de croissance en Iran. Le pays abrite 67 aéroports dont l’écrasante majorité manque d’infrastructures adaptées, un problème qui ne risque pas de s’arranger avec le boom attendu du tourisme et du transport aérien à la suite de la levée des sanctions économiques. Vinci parle d’une croissance du tourisme de 35% depuis 2014, alors que l’embargo était encore en vigueur.
Téhéran, Machhad et Ispahan ne sont donc que les premières d’une longue liste d’opportunités, qui incluent également la construction d’aéroports entièrement nouveaux.