L’heure était à la fête le 4 juin à Budapest. Wizz Air a en effet réceptionné son centième avion, un A321. Celui-ci revêt une livrée spéciale, qui a été dévoilée à cette occasion. Si la low-cost hongroise a mis quatorze ans à atteindre le seuil symbolique, les choses devraient s’accélérer. Car comme l’a dit Andreas Kramer, le directeur des ventes d’Airbus en Europe de l’est et en Asie centrale : « les cent prochains ne mettront que cinq ans à être livrés. »
La livraison de cet A321 est tout un symbole. Elle témoigne déjà du dynamisme et de l’importance croissante que la compagnie prend dans le ciel européen mais aussi de la transformation qu’elle mène en interne, l’A321 étant appelé à devenir le fer de lance de la flotte quand l’A320 domine aujourd’hui. En effet, seuls 33% des sièges actuellement mis en vente sont sur A321 aujourd’hui, mais ils représenteront 75% de l’offre en 2023.
Une nouvelle révolution interviendra en janvier 2019, avec l’introduction du tout premier A321neo. « Cela va faire une énorme différence », se réjouit Jozsef Varadi. « L’A321neo va nous permettre de réduire nos coûts au siège de 20% par rapport à notre flotte d’A320ceo. »
Le CEO de Wizz Air a également présenté le plan de croissance de sa compagnie pour la prochaine décennie, W300. Alors qu’elle transporte aujourd’hui 30 millions de passagers par an avec sa centaine d’avions, elle vise 100 millions de passagers en 2026 lorsque les 268 Airbus qu’elle a en commande auront été mis en service (parmi lesquels 72 A320neo et 184 A321neo). « Nous sommes là et pour longtemps ! »